Fortification des Machoires d'Aciers

Rosabelle poussa un soupir de soulagement. Bien que, de l’autre côté des remparts, elle entendit quelque voix se demander ce qui avait fait ce bruit, elle constata avec soulagement que d’autre croyait en la présence d’un animal. Elle resta allonger quelque instant de plus pour remettre de sa chute puis, lorsqu’elle entendit les soldats parler d’histoire d’horreur sur des animaux horrible et des laboratoires caché, la jeune fille se redressa en délaissant la garde de son arme.

Inquiète pour son équipement, elle commença à inspecter avec soin ces gants de cuire pourvue de petite lame acéré. Bien qu’ils aient à nouveau besoin d’être affuté et nettoyer un peu, Rosabelle se montra satisfaite et elle les retira avec douceur avant de les rangers très soyeusement dans son sac. Elle inspecta de la même manière les lames de ces bottes, puis elle replaça le pardessus qui rendait véritablement invisible son petit secret.

Sa curiosité étanché, Rosabelle sourie et replaça sa cape sur ces épaules. Au moment où la pace passait par-dessus sa tête, elle sursauta violement. Un bruit dans les fourrés attira rapidement son attention et, dès se tourna dans la direction que lui dictait ces sens, quelqu’un se glissa derrière elle pour l’empoigner à bras-le-corps. La jeune fille commença par se morigéné de son imprudence. Elle avait belle et bien entendit des gens se déplacer, mais elle avait mis cela sur le compte des soldats derrière de mur de pierre et de métal.

Après c’était de nombreuse fois traiter d’imprudente, la jeune fille commença à se débattre, regrettant de ne pas avoir gardé ces gants au lames tranchante. Furieuse d’être ainsi prise, Rosabelle chercha à atteindre ces sabres, mais aucun n’était à sa portée, bien cacher dans son dos et sous sa cape. Si ce n’était que son adversaire se trouvait coller contre son dos, jamais il n’aurait pu savoir qu’ils se trouvaient-là… sauf s’il l’observait depuis un moment car elle avait retiré sa cape sans faire attention avant de monté le mur…

Monté le mur… Rosabelle se démena, cherchant à donner des coups de talon dans les jambes de son adversaire qui devait croire à une tentative désespéré de ce déprendre, car elle l’entendit rire de manière sarcastique. Un homme, visiblement…Et de haute stature puisque ces pieds ne touchait plus le sol. Dans cette position, Rosabelle se contorsionna. Elle n’avait pas dit son dernier mot. Rosabelle réussit à retirer le cuire qui recouvrait les lames de ces chaussures. Au moment où elle allait planter les lames dans la cuisse de l’homme, une silhouette se dessina dans la noirceur de la nuit. La jeune fille suspendit son geste pour voir le nouveau venu qui, pour sa plus grande suspicion, ne portait non pas une armure, mais une blouse blanche. Lorsqu’elle le vit se rapprocher une espèce de seringue à la main, Rosabelle comprit que le pire s’en venait. Ce n’était pas des gens du camp qui l’aurait repéré ni même des hommes qui l’amènerait à Ironfang si quelque chose tournait mal…

Comme l’homme à la blouse blanche approchait, la jeune prisonnière rapprocha presque imperceptiblement ces genoux de son buste dans le but de lui envoyer un bon coup de pied dès qu’il serait à ça porter. L’ayant sans doute sentis se tendre, l’homme qui la maintenait par derrière ressera sa prise et tenta d’avertir l’homme en blouse blanche :

--Non, ne vous approchez pas avant que j’aille put la maitriser, elle…

Il ne termina pas sa phrase car l’homme en blouse blanche, sans doute pas une lumière, fit le pas de trop. Celui qui l’amena à la portée de la botte bordé de lames qui siffla dans l’aire immobile de la nuit pour aller toucher l’homme directement à l’abdomen pour le faire se plier en deux sous le coup de la douleur. Les lames avaient laissé sur la chemise blanche trois traces net et sanglante sur le tissu blanc. Sous le coup de la douleur, il lâcha la seringue au liquide transparent qui tomba quelque part dans les boisées.

Profita d’un instant d’inattention de du combattant dans son dos, Rosabelle planta les trois lames de sa botte dans la cuisse de son adversaire qui poussa un grognement. Un mauvais mouvement de sa part et la jeune fille glissa habilement au sol pour se fondre dans les fourrés.

Si elle aurait eu plus confiance dans les soldats, Rosabelle aurait sans doute hurlé et se serait diriger vers la porte de bois et de métal, mais elle n’était pas certaine que ces derniers viendrait à son secourt, aussi, outre quelque geignement et bruissement, le combat c’était dérouler plus ou moins silencieusement et seul ceux qui était attentif aurait pu entendre ce qui c’était passer.

Fonçant tête baissé, Rosabelle évitait les branches tout en jetant de rapide coup d’œil derrière elle, espérant que l’homme éviterait de la suivre. Ce faisant, elle ne remarqua pas l’ombre vers laquelle elle se dirigeait et qui semblait se tenir prêt car, dès qu’elle fonça dedans, il ne tressai même pas et enfonça fermement la seringue qu’il tenait dans la main dans la nuque de la jeune fille qui poussa un hurlement cette fois parfaitement audible qui déchira le silence de la nuit.

Étonnement, l’homme ne retint pas Rosabelle lorsque cette dernière le contourna pour fuir sans comprendre. Ce ne fut que plusieurs mètres plus tard qu’elle sentit ces jambes s’alourdirent. Son souffle ce fit immédiatement plus court et son cœur se mit à battre plus rapidement alors qu’une terreur glacé lui nouait l’estomac. Bientôt, elle dû abandonné sa course effréné pour boitier mollement. Rosabelle comprit rapidement que ces reflexes était engourdis et vaseux. Trébuchant sur une branche, elle entendit le pas lent et assuré du dernier homme qu’elle avait croisé. Ce dernier ne prit pas bien longtemps avant de la pister et se planta à ces côtés, comme dans l’attente de quelque chose et Rosabelle comprit être les deux autres rigolos qu’elle avait mise k.o. Sachant qu’elle ne pourrait pas fuir, elle tourna son visage haineux en direction de l’homme et un petit rire vaseux perça la nuit. Elle ne savait pas qui étaient ces hommes, ni ce qu’ils lui voulait, mais elle avait compris, en voyant l’homme en chemise blanche, que ce devait être des scientifiques… et donc connaitre son père… Sinon pourquoi s’en prendre à elle? Pourquoi venir la pister au milieu de la nuit? Avait tellement croisé peu de personne dans sa courte vie qu’il aurait été étonnant qu’elle ait pu vexer quelque assez étroitement pour induire une telle réaction.

En entendant son rire et en voyant du sang souiller sur ces bottes, a peine visible sous le claire de lune, l’homme sembla comprendre et poussa un soupire audible avant de se pencher de sa haute stature sur Rosabelle qui tremblait de la tête au pied, peinant à rester consciente. Étonnamment doucement, l’homme la souleva et prit une direction de la forêt pour y disparaitre, son fardeau précieusement emmailloté dans sa cape noir.